"J'étais seul et dépourvu d'inhibition; aussi, tant que les images de son cerveau, prises sous tous les angles, restèrent étalées sur le lit de ma chambre, je ne fis aucun effort pour réprimer quoi que ce fût. Sans doute le choc n'était-il pas tout à fait ce qu'il eût été si j'avais tenu ce cerveau entre mes mains, mais il était du même ordre. La volonté de Dieu avait jailli d'un buisson ardent et, de façon non moins miraculeuse, celle de Herman Roth avait jailli, au cours de toutes ces années, de cet organe bulbaire. J'avais vu le cerveau de mon père, et tout m'avait été révélé, et rien ne m'avait été révélé. Le cerveau, un mystère quasi divin, même quand il s'agit d'un agent d'assurances à la retraite, ancien élève de la Thiteenth Avenue School de Newark où il n'était pas allé au delà de la cinquième."
lundi 15 février 2010
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ravi de faire votre rencontre (de passage en quête de limbes depuis mon blog myspace myspace.com/nonukatall, )
RépondreSupprimerTu nous donnes toujours de beaux textes à voir... (Merci)
RépondreSupprimerGrand plaisir à vous accueillir!
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