
Puisque cela vous plaît, je ne vois aucune raison de nous priver...
D'ailleurs, de manière générale, je déteste me priver de ce qui me plaît. A bon entendeur...
Garder en mémoire le jour qui passe, l'instant de vie. Retenir ce qui glisse, la trace invisible sous le regard, en creux. Les visages et les voix. Le souffle, l'envie, la joie. Capter la lumière, l'émotion. La couleur du silence. Respirer. S'accorder l'échappée belle. Faire allégeance ou refuser. Ecrire. Choisir. Donner forme au monde. Tant qu'on peut.
Aimez vous les premières pages des chants de Maldoror ? Cette image est comme un rappel de ce texte qui m'a laissé toute son empreinte une fois le livre fermé tout comme le voyage au bout de la nuit mentionné dans vos préférences.
RépondreSupprimereh bien le souvenir de cette lecture faite à vingt ans ne me rajeunit pas! Mais oui effectivement c'est un texte troublant, qui laisse une empreinte, tant il est onirique, tant sont surprenantes et envoûtantes ces "pages pleines de poison". L'aimer, ce n'est pas le mot, non, mais un texte indélébile, oui.
RépondreSupprimerProfondément mélancolique ce paysage, c'est sans doute ce que j'aime. et bien merci pour le bis.
RépondreSupprimerMoi aussi, j'aime ces ciels d'infini, surchargés de mer...
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