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lundi 31 décembre 2012
mercredi 17 octobre 2012
L'épaisseur des rêves
Chagall, "l'attente sous le bouquet", 1938, musée de la Piscine, Roubaix.
Le tableau est intitulé "Dédié à Bella, ou l'attente sous le bouquet", on peut le contempler au musée de la Piscine qui consacre une très belle exposition à un aspect méconnu du travail de Chagall, la question du volume, sous un titre plein de promesses, "l'épaisseur des rêves". Le peintre invente des formes, des volumes, il taille, il colle, il met en scène et en couleur le bestiaire et les thèmes qui sont une marque de fabrique, la dualité, le portrait, le couple, la musique, le ballet... L'univers onirique de Chagall invite à interroger l'épaisseur des rêves, ce qu'ils disent de nous, de nos peurs et de nos espoirs, de nos mouvements du coeur et du corps.
Ainsi le jeune homme attend. L'arbre en fleurs tel une chevelure prodigieuse dit combien son attente est forte et envahissante. Il guette sa belle, la tête pleine de rêves qui le dominent et le détournent de sa lecture. Il n'est déjà plus là, tendu vers elle qui va venir sans doute, vers elle que son attente à lui rend déjà si présente, presque tangible, comme le sont certains rêves...
Le tableau est intitulé "Dédié à Bella, ou l'attente sous le bouquet", on peut le contempler au musée de la Piscine qui consacre une très belle exposition à un aspect méconnu du travail de Chagall, la question du volume, sous un titre plein de promesses, "l'épaisseur des rêves". Le peintre invente des formes, des volumes, il taille, il colle, il met en scène et en couleur le bestiaire et les thèmes qui sont une marque de fabrique, la dualité, le portrait, le couple, la musique, le ballet... L'univers onirique de Chagall invite à interroger l'épaisseur des rêves, ce qu'ils disent de nous, de nos peurs et de nos espoirs, de nos mouvements du coeur et du corps.
Ainsi le jeune homme attend. L'arbre en fleurs tel une chevelure prodigieuse dit combien son attente est forte et envahissante. Il guette sa belle, la tête pleine de rêves qui le dominent et le détournent de sa lecture. Il n'est déjà plus là, tendu vers elle qui va venir sans doute, vers elle que son attente à lui rend déjà si présente, presque tangible, comme le sont certains rêves...
jeudi 28 juin 2012
Les visages de maman
"Quelquefois tu pleures et quelquefois tu souris comme un soleil, alors j'ai fait les deux."
Lilas, Juin 2012.
samedi 18 février 2012
mercredi 30 novembre 2011
dimanche 6 novembre 2011
clair obscur
mercredi 9 mars 2011
retraite
Au loin on pouvait peut être entendre encore les flonflons de la foule bigarrée. La fête qui s'égosille, s'époumone, éructe un trop plein aux relents de bière et d'amertume. Des masques de clowns chamarrés aux grandes bouches dessinées avalent l'air venu du large. Le vent en transporte l'écho. Presque jusque là.
A quai dans la friche, une coque de bois immobile attend la fin du jour.
mardi 1 mars 2011
samedi 12 février 2011
Je dis "Aime"
"Je te donne trois mouettes
La pulpe d'un fruit
Le goût des jardins sur les choses
La verte étoile d'un étang
le rire bleu de la barque
La froide racine du roseau
Je te donne trois mouettes
La pulpe d'un fruit
De l'aube entre les doigts
De l'ombre entre les tempes
Je te donne trois mouettes"
Andrée Chedid, Trois mouettes, 1950."Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire."Terre et poésie, 1956Clin d'oeil à l'Egypte à laquelle elle a consacré bien des lignes et salut respectueux à une grande dame de lettres qui nous laisse un bel exemple de la possibilité de concilier l'amour du langage et l'engagement pour l'autre. A lire Andrée Chedid on comprend mieux les rapports qu'entretiennent poésie et réalité. La chanson écrite avec son petit-fils M, tout un emblème...invite à découvrir l'oeuvre d'une vie.
mercredi 9 février 2011
L'ère du progrès
A contempler les façades art nouveau de Malo, on imagine toutes ces vies-là dans ces villas... beautés passées, sourires anciens, serrées les unes contre les autres, les jolies dames comme un clin d'oeil à une époque où l'on n'avait pas encore bétonné la côte belge et où l'on pouvait regarder la mer à perte de vue, sans avoir le regard obstrué par les grues... Bouh!
mardi 28 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
samedi 13 novembre 2010
mercredi 10 novembre 2010
samedi 23 octobre 2010
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