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mardi 3 novembre 2009

remember

Berlin, église du souvenir, avril 2009.

Il y a des lieux comme ça qui restent à jamais marqués du souvenir et qui réveillent la mémoire morte quoi qu'on fasse. J'aime les villes pour leur géographie affective. En s'y promenant on peut s'y relire et mesurer les écarts. Epoustouflants parfois. Je marche dans les pas de celle que je fus. Je relis les rues, les parcs, la vie d'avant ...les "moi" du passé...
J'aime beaucoup Berlin pour ses traces. Les blessures qu'elle porte encore, juste à la surface ou à la périphérie. Déjà étouffées par les rénovations et pourtant sanguinolantes sous la peau neuve.
J'aimais beaucoup ce Berlin contrasté, ce mélange d'émotions violentes, cette âpreté sous l'objectif. La ville crie encore ce que fut le joug. Ce que fut la lutte. Elle crie avec ceux qui se sont écroulés au pied du mur et avec ceux qui l'ont franchi et ont trouvé de l'autre côté du miroir, un miroir aux alouettes...Et puis elle est lourde du passé de plomb, du cimetière juif, du mémorial de la déportation. Et puis elle est vaste et écrasante et surprenante d'espaces de l'Est, de grands boulevards, de places balayées par le vent qui déboule avec brutalité. A Berlin on peut marcher à l'infini dans Tiergarten sous les grands arbres majestueux, et puis marcher encore le long de Unter den Linden et poursuivre jusqu'à épuisement en traversant Alexanderplatz. A Berlin, on peut marcher et réfléchir, on peut prendre du champ, et sécher son âme, dans le vent...

jeudi 23 juillet 2009

Quand les murs murmurent. Happy birthday to B..erlin !


Die Berlin mauer, avril 2009.

Si l'on n'était pas actuellement emmurée, en ce 23 Juillet, on serait peut être à Berlin, pour profiter des expos et des festivals qui fleurissent à l'occasion de l'anniversaire de la chute du mur. Bon, à défaut de Berlin, on peut aller à Caen... c'est moins glamour... Ahh, à propos d'anniversaire, de chute et de glamour, petit détour ici et juste en clin d'oeil pour le plaisir des oreilles. Que le mur de la contrainte, de la séparation et de l'interdiction devienne le lieu où se croisent de douces déclarations, voici un joli paradoxe qui vaut bien un détournement.



vendredi 26 juin 2009

Que tal ?

Goya, Les vieilles, fragment. palais des Beaux Arts de Lille.

Alexanderplaätz, Berlin, U-Bahn, avril 2009.
J'aimais la lumière dans son regard quand elle expliquait en français, fière de pouvoir aligner quelques phrases, qu'elle avait appris un conte étant enfant et qu'elle pouvait encore le réciter maintenant, à l'âge qu'elle avait. Fière de pouvoir encore transmettre cela, le récit. Le récit du conte dont le sens ne se déforme pas. Transmettre le sens. La musique.
J'aimais qu'elle n'ait pas de retenue et qu'elle se confie ainsi naturellement, à nous qui lui étions étrangers. Peut-être une vertu de l'âge que ce don gratuit et ce sourire vers l'autre qui n'est pas soi. Cette confiance en l'autre. Cette acceptation. Beau de l'avoir préservée à travers le temps quand toute l'époque construit le contraire : individualisme, peurs et repli.
A moins que la vie ne nous apprenne cela. L'ataraxie (Lucrèce encore...!), le détachement.
Quand vous serez bien vieille le soir à la chandelle
Assise auprès du feu, dévidant et fumant...
carpe diem...
Pas si simple.
Vision de ses doigts noueux déformés par l'arthrose. Que restera t'il d'autre que ce que nous aurons dit, écrit et partagé? Et pourtant, partage réel, vraies rencontres si rares, si difficiles...
Des yeux qui disent l'âme avec un sourire autour. Loin de la comédie humaine. Un visage en oubli du corps et de la frénésie du monde.
Le nôtre aussi peut être, quand tombe le masque.


mardi 23 juin 2009

Les rêveries




Tiergarten, Berlin, avril 2009.
A la volée, en sortant de Tiergarten, les mots si justes d'un poète des rues, comme une leçon de vie : "in der kunst gibt es keine pause, in der kunst geht es immer weiter."
Relire Lucrèce peut être, par exigence, et puis Rousseau quand même, parce qu'on n'est pas qu'un cerveau..


dimanche 21 juin 2009

Tu veux ma photo ?

Je vous avais annoncé l'oeil furibard. C'est juste après qu'elle en ait croqué... Jamais agréable de se faire prendre sur le fait... Bon, elle a quand même remis ça juste après, sous les yeux de monsieur, impassible... mmmm, miam! Trop bon! Gourmande l'allemande !

samedi 20 juin 2009

de la tentation

...de prendre la dame en flagrant délit de gourmandise éhontée... admirez l'élan, les yeux à demi fermés de plaisir, la main refermée sur l'objet de la convoitise, la concentration de l'ensemble du corps littéralement jeté sur le cornet..!
Voici un petit plaisir possible qu'il aurait été dommage de se refuser, c'était trop tentant... au risque d'une oeillade furibarde, que la dame n'omit pas de jeter au photographe indiscret... Il n'est pas de petits plaisirs...

lundi 15 juin 2009

Baiser volé

Baiser furtif capté au vol sur un marché dans le quartier populaire de Kreutzberg à Berlin. Mais cela aurait pu être à Anvers ou à Londres... Baiser volé, envolé, léger... prémice de l'été, effluve de printemps?
http://www.deezer.com/track/3088316

vendredi 15 mai 2009

C'est du lourd...


Alors voilà, on commence à maîtriser le nouveau jouet blog... Alors, retour de Berlin avec plein d'images dans la tête et de projets d'écrits. En attendant, détour possible par le diapo "Ich bin ein Berliner..." Tout là haut..