Elle joue dans l'innocence de ce qu'elle n'est pas. Elle joue sur la pierre brute, la chair de ses genoux bruns tremble, comme animée de ma crainte de la voir chuter. Elle joue dans le vent mouillé. La flaque éclabousse son pied nu. Elle rit. Ouvre de grands yeux mauves avant d'enjamber la marche. Et me tourne le dos avant de s'éloigner, petit point jaune à l'orée d'une ruelle en fleurs, silhouette en ciré sous la lumière cauchoise. Puis disparaît dans les plis de la fenêtre embuée. Et la voici, éloignée déjà. Loin de ma vue.
Si près, si loin.
samedi 10 octobre 2009
Gravir les marches
Saint Valery en Caux, passage Rivoli, Octobre 2009
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Derrière les vitres embuées,la vie titubante...
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