jeudi 30 septembre 2010

Quelque chose à te dire

"Mon fonds de commerce, c'est les secrets : on me paie pour les garder. Les secrets du désir, ce que les gens veulent réellement, ce qui leur fait le plus peur. Les secrets qui disent les difficultés de l'amour, de la sexualité, la douleur de la vie, la proximité de la mort, pourtant si éloignée. Pourquoi plaisir et châtiment sont ils aussi étroitement liés? Comment nos corps parlent-ils ? Pourquoi se rend-on malade ? Pourquoi veut-on échouer ? Pourquoi le plaisir est-il si dur à supporter ?"


Hanif Kureishi, Quelque chose à te dire.

lundi 27 septembre 2010

Jeux d'enfants


Coron, 1976, rue du chantier à Burbure, près d'Auchel, Cartier-Bresson.

habiter poétiquement le monde...

Petite fée souriant dans l'espace de Buren.



Théo Wiesen.Ensemble de barrières, 1972-1977.



André Derain, La Danse II, (trois danseuses), vers 1906.


Mimmo Rotella, Colossale, 1962.

Christian Boltanski, la Biennale de Venise, Paris, 1944.


Jean-Sylvain Bieth, Phoenix, Karthoteknische klavier, 1993.

Rien que pour son titre, magnifique, l'exposition offerte au public du musée d'art moderne de Lille, qui rouvre ses portes après 4 ans d'attente, mérite l'heure passée sous la pluie, à rêver, à imaginer que d'autres aussi, vivent ainsi, dans la conviction viscérale que la vie, la vie réelle, est d'abord ce qu'on en fait quand on ferme les yeux, quand on s'autorise à la réinventer.

Ensuite viennent les oeuvres, diverses, chatoyantes parfois, lourdes aussi, d'Histoire et d'histoires, de paroles et de regards sur la réalité. Des morceaux de rue volés par Villeglé, des pierres taillées par des maçons artistes, des enfants qui courent dans les espaces labyrintiques de Buren, des artistes paysagers qui enchantent leur vie, des fous qui dessinent pour ne pas mourir, des corps sculptés qui dansent ou crient, des assemblages d'objets et de photos témoins d'une réalité qu'on ne peut dire que poétiquement tant elle étouffe. Quelques exemples à la volée de celles qui retinrent le plus mon attention en ce dimanche, rappelle toi, il pleuvait sans cesse sur Lille ce jour là, et tu marchais sous la pluie, épanouie, ravie, ruisselante... Habiter poétiquement le monde ? Hum. Littérature que tout cela...

dimanche 26 septembre 2010

sens dessous dessus

Photo Cartier-Bresson, Lille, 1968.

vendredi 24 septembre 2010

Croquer la vie


Expo Cartier Bresson. Conseil Régional du Nord, Septembre 2010.

jeudi 23 septembre 2010

instant magique

"Le temps court et s'écoule et notre mort seule arrive à le rattraper.
La photographie est un couperet qui dans l'éternité saisit l'instant qui l'a éblouie."
Henri Cartier - Bresson.

mardi 21 septembre 2010

En miroir

vallée de la Marne, Septembre 2010.
"Notre amour a plus besoin
D'amour que l'herbe de pluie
Il faut qu'il soit un miroir"

P.Eluard.

lundi 20 septembre 2010

samedi 18 septembre 2010

les caps

Cap Corse, août 2010.

mercredi 15 septembre 2010

l'essentiel

"- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "créer des liens..."
- Créer des liens ?
- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
- C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...
- Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince.
(...)
- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
- C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
- Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir."

Saint Exupery, Le petit prince, Chapitre XXI.

mardi 14 septembre 2010

lundi 13 septembre 2010

côté fleur

musée de la Piscine, Roubaix, Septembre 2010.
Côté jardin, la vie bruit à même la pierre sèche, captant le moindre rayon pour se chauffer et pousser, en dépit du manque d'eau, d'air ou de terre. La fleur trouve un chemin et croît.



à relire, Hécate, Noces, Sueur de Sang et surtout surtout Paulina 1880.

dimanche 12 septembre 2010

le rêve à nu

Alfred Giess, mon atelier à Rome, 1932. Musée de la Piscine, Roubaix.

samedi 11 septembre 2010

altérité

Daniel Marteau, La girafe observant une taupe, 2009. Bronze peint et patiné. Musée de la piscine, Roubaix.

vendredi 10 septembre 2010

Combat de coqs

Le combat de coqs en Flandre française, 1889, Rémi Cogghe. Musée de la Piscine, Roubaix.

mercredi 8 septembre 2010

dimanche 5 septembre 2010

alone

Braderie de Lille, Septembre 2010.

mercredi 1 septembre 2010