Je goûtai récemment l'insigne privilège d'écouter un concert assise juste derrière le maître Casadesus qu'on ne présente plus. Plaisir d'entendre pour la première fois le son des instruments en direct sans amplification et d'observer le corps des musiciens... bras en arabesques, dos ployés, visages tendus, concentrés, tout le langage de la musique, doigts si fragiles des harpistes parcourant l'instrument, légers comme des ailes d'oiseaux, doux comme une caresse sur un corps vivant, langage mystérieux d'un corps à cordes tendues, déclinaison secrète, vibrations de tout l'être. Donner, du bout des doigts, la magie en partage...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
A vous lire , dans cette émotion de ce divin moment j'ai envie d'aller écouter , voir , sentir , aimer ...
RépondreSupprimer