"La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable."
Charles Baudelaire.
Garder en mémoire le jour qui passe, l'instant de vie. Retenir ce qui glisse, la trace invisible sous le regard, en creux. Les visages et les voix. Le souffle, l'envie, la joie. Capter la lumière, l'émotion. La couleur du silence. Respirer. S'accorder l'échappée belle. Faire allégeance ou refuser. Ecrire. Choisir. Donner forme au monde. Tant qu'on peut.
"Périsse l'univers pourvu que je me venge, ou
RépondreSupprimerTombe sur moi le ciel pourvu que je me venge"...du Corneille adapté !
Oui la modernité a toujours eu du mal à se faire entendre; ainsi les Arts mécaniques , bien que figurant au nombre des 19 sciences étaient suspectés d'inventions perverses par l'église:"Les arts mécaniques, dits adultérins ont longtemps été dédaignés par l’idéologie médiévale,dans l’héritage de la philosophie grecque, notamment platonicienne.
RépondreSupprimerIls sont qualifiés d’adultérins car :
- ils produisent des oeuvres artificielles qui imitent la nature
- ils retiennent l’esprit prisonnier de l’univers sensible des apparences de l’opinion, de la duperie ,du faux-semblant.
Selon saint Thomas d’Aquin : « c’est bien le défaut majeur des arts mécaniques, c’est qu’ils
transforment la nature qui ne demande qu’à être contemplée »
Joli coup cet attrape nuage!
RépondreSupprimerL'éphémère existe fugitif et précieux.
L'effet Mère prés des cieux.
Je note au passage, libertin occasionnel,plagiaire naturel, que "les arts mécaniques sont adultérins"comme un prodrome à ma présente pathologie et future guérison.