vendredi 27 novembre 2009

recréer le monde

Laurent Millet, nuée 008, 2008. Musée Malraux, Le Havre.

"La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable."
Charles Baudelaire.

3 commentaires:

  1. "Périsse l'univers pourvu que je me venge, ou
    Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge"...du Corneille adapté !

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  2. Oui la modernité a toujours eu du mal à se faire entendre; ainsi les Arts mécaniques , bien que figurant au nombre des 19 sciences étaient suspectés d'inventions perverses par l'église:"Les arts mécaniques, dits adultérins ont longtemps été dédaignés par l’idéologie médiévale,dans l’héritage de la philosophie grecque, notamment platonicienne.
    Ils sont qualifiés d’adultérins car :
    - ils produisent des oeuvres artificielles qui imitent la nature
    - ils retiennent l’esprit prisonnier de l’univers sensible des apparences de l’opinion, de la duperie ,du faux-semblant.
    Selon saint Thomas d’Aquin : « c’est bien le défaut majeur des arts mécaniques, c’est qu’ils
    transforment la nature qui ne demande qu’à être contemplée »

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  3. Joli coup cet attrape nuage!
    L'éphémère existe fugitif et précieux.
    L'effet Mère prés des cieux.
    Je note au passage, libertin occasionnel,plagiaire naturel, que "les arts mécaniques sont adultérins"comme un prodrome à ma présente pathologie et future guérison.

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