et là-dessous leurs coeurs palpitent encore peut-être
et là-dessous peut-être ils crèvent de désir
de la lumière volée, de la douceur du jour
et lentement expirent
le souffle court, l'âme enfiévrée, la peau blessée
le parfum d'un amour hante leur lit funeste
les gestes de la mort ôtent toute équivoque
et dans un ballet fou ils cognent à la porte
ivres de vivre encore
assoiffés
suppliant qu'on leur laisse encore un moment
goûter et le miel et la terre et le vent
oh ! non ! les morts vivants n'existent pas.
RépondreSupprimerquoi que sur cette terre on en voit qui vivent blindés derrière leurs armures et on se demande si quelque chose palpite en dessous quelque fois.
"Ecrire. Choisir. Donner forme au monde. Tant qu'on peut."
RépondreSupprimerAvez-vous lu Pedro Paramo de Juan Rulfo?
RépondreSupprimerRulfo? Presque... De la même famille peut être et à recommander "un doux parfum de mort", Guillermo Arriaga...
RépondreSupprimerpas mal!
RépondreSupprimerce poème est très, très beau et votre blog dit beaucoup de choses
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