lundi 14 décembre 2009

à mourir...

Nord, Décembre 2009.

et là-dessous leurs coeurs palpitent encore peut-être

et là-dessous peut-être ils crèvent de désir

de la lumière volée, de la douceur du jour

et lentement expirent

le souffle court, l'âme enfiévrée, la peau blessée

le parfum d'un amour hante leur lit funeste

les gestes de la mort ôtent toute équivoque

et dans un ballet fou ils cognent à la porte

ivres de vivre encore

assoiffés

suppliant qu'on leur laisse encore un moment

goûter et le miel et la terre et le vent

6 commentaires:

  1. oh ! non ! les morts vivants n'existent pas.
    quoi que sur cette terre on en voit qui vivent blindés derrière leurs armures et on se demande si quelque chose palpite en dessous quelque fois.

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  2. "Ecrire. Choisir. Donner forme au monde. Tant qu'on peut."

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  3. Rulfo? Presque... De la même famille peut être et à recommander "un doux parfum de mort", Guillermo Arriaga...

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  4. ce poème est très, très beau et votre blog dit beaucoup de choses

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