dimanche 31 janvier 2010

Quel Mahler...

O.Kokoschka, La fiancée du vent, 1914.
Ils s'aimèrent d'un amour passionnel et violent. C'est lui qui lui dédie le tableau. La jolie tête d'Alma repose confiante et aimante sur son épaule... Sut-il accueillir cet amour à sa mesure? Peut être son tort a t'il été de ne pas y croire, de ne pas lui faire confiance. Elle l'aimait pourtant en oubli d'elle-même...
Le buste d'Oscar apparaît hiératique, presque en retrait, statufié. Il garde les yeux ouverts. Elle, elle donne, sans retenue. C'est là l'amour tout nu.
"l'amour de toi qui te ressemble
C'est l'enfer et le ciel mêlés"
Aragon, Elsa.

2 commentaires:

  1. Comme j'aime ta façon de raconter Oscar et Alma... et de plus, en citant Aragon.

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  2. Quel Mahler... Ce pauvre Mahler souffrira donc toujours, au-delà de la mort, de ce rapprochement en Français entre Mahler et malheur (cf. le petit film récent diffusé sur Arte à propos de la rencontre entre Freud et Mahler).

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