vendredi 26 février 2010

Nue

A.Giacometti, Femme debout, Fondation Maeght, saint Paul de Vence, été 2009.

Emile Antoine Bourdelle, Femme nue vue de dos,
musée des Beaux Arts de Lille, février 2010.
Beaucoup esquisser pour bien saisir la forme de l'être. Notre ami Alberto, qui fut élève de Bourdelle, disait : "Je ne peins bien ce que je vois qu'en travaillant..." il y consacra un petit traité d'esthétique dans lequel il dit comment il voit le monde, la difficulté à rendre la réalité du monde tel qu'il le perçoit. Une leçon sur la réalité, la représentation, les chimères, le travail de l'artiste. Un bonheur de lecteur.

«C'est l'oeuvre de Giacometti qui me rend notre univers encore plus insupportable, tant il semble que cet artiste ait su écarter ce qui gênait son regard pour découvrir ce qui restera de l'homme quand les faux-semblants seront enlevés... l'art de Giacometti me semble vouloir découvrir cette blessure secrète de tout être et même de toute chose, afin qu'elle les illumine» L'atelier d'Alberto Giacometti, Jean Genet.

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