lundi 27 septembre 2010

habiter poétiquement le monde...

Petite fée souriant dans l'espace de Buren.



Théo Wiesen.Ensemble de barrières, 1972-1977.



André Derain, La Danse II, (trois danseuses), vers 1906.


Mimmo Rotella, Colossale, 1962.

Christian Boltanski, la Biennale de Venise, Paris, 1944.


Jean-Sylvain Bieth, Phoenix, Karthoteknische klavier, 1993.

Rien que pour son titre, magnifique, l'exposition offerte au public du musée d'art moderne de Lille, qui rouvre ses portes après 4 ans d'attente, mérite l'heure passée sous la pluie, à rêver, à imaginer que d'autres aussi, vivent ainsi, dans la conviction viscérale que la vie, la vie réelle, est d'abord ce qu'on en fait quand on ferme les yeux, quand on s'autorise à la réinventer.

Ensuite viennent les oeuvres, diverses, chatoyantes parfois, lourdes aussi, d'Histoire et d'histoires, de paroles et de regards sur la réalité. Des morceaux de rue volés par Villeglé, des pierres taillées par des maçons artistes, des enfants qui courent dans les espaces labyrintiques de Buren, des artistes paysagers qui enchantent leur vie, des fous qui dessinent pour ne pas mourir, des corps sculptés qui dansent ou crient, des assemblages d'objets et de photos témoins d'une réalité qu'on ne peut dire que poétiquement tant elle étouffe. Quelques exemples à la volée de celles qui retinrent le plus mon attention en ce dimanche, rappelle toi, il pleuvait sans cesse sur Lille ce jour là, et tu marchais sous la pluie, épanouie, ravie, ruisselante... Habiter poétiquement le monde ? Hum. Littérature que tout cela...

2 commentaires:

  1. coucou ! pas de commentaire à faire ! juste dire que j'ai lu ! et j'prends un peu de ce bonheur là pasque des fois, la littérature reste à sa place sur les étagères poussiéreuses... et c'est galère :-)

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  2. Pourquoi Lille est-elle si loin de Montréal?

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