mercredi 27 octobre 2010

égarement pensif

André Kertész, Le nuage égaré, New York, 1937.
A propos des photographies d'André Kertész, Roland Barthes avançait l'idée d'une "photographie pensive". Que d'émotion dans ce petit nuage éperdu de poésie, si léger et fragile, frôlant le building de béton armé qui lui barre la route. Que vivent le vent, le souffle et la vie... La ville serait bien terne sans les petits nuages pour guider l'âme vers le ciel n'est-ce pas ?


C'est le seul nuage, mais d'autres belles photographies "pensives" et tendres de Kertész sont visibles en ce moment à la galerie nationale du Jeu de Paume.

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