jeudi 24 décembre 2009

Le temps de lire

La lecture, René françois Xavier Prinet, avant 1914.


Encore un peu de temps pour respirer un peu... Un peu de silence et de recueillement avant les chants sirupeux, le bruit et la bombance... oui ? alors ceci, c'est dans "La postérité du soleil", et c'est sous la plume de Camus qui dialogue avec de très belles photographies d'Henriette Grindat, inspiré par la lecture des Feuillets d'Hypnos de Char. Trio de choc. Curieusement l'écriture d'Albert Camus se confond avec celle de Char, celle que l'on peut trouver dans Fureur et mystère ou dans les Matinaux. Le même poids de gravité retenue et puis la même densité solaire. Comme si Char lestait Camus d'un temps plus lourd et plus plein. Du temps des hommes.
Un extrait choisi, mais il manque la photo, il faudra que quelqu'un qui vous aime vous offre l'ouvrage...
"Tous les soirs je prenais ce sentier à peine tracé. Au loin, la cheminée fumait, les hirondelles criaient autour de la maison. Je voudrais reprendre ce chemin. Mon vieux chien mourrait de joie et je m'assiérais, comme un pauvre, sur la pierre de mon foyer."

3 commentaires:

  1. Quand on lit, tout autour, c'est dehors, c'est en plus.
    Bon Noël.

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  2. Très belle image et enchantement autour de rené Char. joyeux Noël!

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  3. Lire et vivre. Bonheur retrouvé, renouvelé.
    Bon et beau Noël !
    Oui. Les enfants d'abord. Toujours.

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