
mardi 29 décembre 2009
Birth day

lundi 28 décembre 2009
Sur la route
dimanche 27 décembre 2009
Saccage
Déraison
samedi 26 décembre 2009
De moment en moment
René Char, Préface à La postérité du soleil d'A.Camus.
vendredi 25 décembre 2009
le Temps des Présents
jeudi 24 décembre 2009
Le temps de lire
"Tous les soirs je prenais ce sentier à peine tracé. Au loin, la cheminée fumait, les hirondelles criaient autour de la maison. Je voudrais reprendre ce chemin. Mon vieux chien mourrait de joie et je m'assiérais, comme un pauvre, sur la pierre de mon foyer."
mercredi 23 décembre 2009
Pour des yeux perdus.
Pascal Quignard, La barque silencieuse.
mardi 22 décembre 2009
Soleil Slave
lundi 21 décembre 2009
les vertus
"Montrer son dos à la société, s'interrompre de croire, se détourner de tout ce qui est regard, préférer lire à surveiller, protéger ceux qui ont disparu des survivants qui les dénigrent, secourir ce qui n'est pas visible, voilà les vertus. Les rares qui ont l'unique courage de fuir surgissent au coeur de la forêt."
P.Quignard, La barque silencieuse.
dimanche 20 décembre 2009
Elargissement
Ecrire déchire la compulsion de répétition du passé dans l'âme.
A quoi sert d'écrire ? A ne pas vivre mort.
Le large a inventé une place partout sur cette terre. Ce sont les livres. La lecture est ce qui élargit."
P.Quignard, La barque silencieuse.
vendredi 18 décembre 2009
jeudi 17 décembre 2009
Pause gourmande
mercredi 16 décembre 2009
lundi 14 décembre 2009
à mourir...
et là-dessous leurs coeurs palpitent encore peut-être
et là-dessous peut-être ils crèvent de désir
de la lumière volée, de la douceur du jour
et lentement expirent
le souffle court, l'âme enfiévrée, la peau blessée
le parfum d'un amour hante leur lit funeste
les gestes de la mort ôtent toute équivoque
et dans un ballet fou ils cognent à la porte
ivres de vivre encore
assoiffés
suppliant qu'on leur laisse encore un moment
goûter et le miel et la terre et le vent
dimanche 13 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
jeudi 10 décembre 2009
Corps à corps
mardi 8 décembre 2009
lundi 7 décembre 2009
samedi 5 décembre 2009
vendredi 4 décembre 2009
Chercher
"Les hommes, dit le petit prince, ils s'enfournent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu'ils cherchent. Alors ils s'agitent et tournent en rond...
Et il ajouta :
- Ce n'est pas la peine...
Le puits que nous avions atteint ne ressemblait pas aux puits sahariens. Les puits sahariens sont de simples trous creusés dans le sable. Celui-là ressemblait à un puits de village. Mais il n'y avait là aucun village, et je croyais rêver.
- C'est étrange, dis-je au petit prince, tout est prêt : la poulie, le seau et la corde...
Il rit, toucha la corde, fit jouer la poulie. Et la poulie gémit (...) Dans mes oreilles durait le chant de la poulie et, dans l'eau qui tremblait encore, je voyais trembler le soleil.
- J'ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire...
Et je compris ce qu'il avait cherché !"
Saint Exupery, le petit prince.
mercredi 2 décembre 2009
Libre !
lundi 30 novembre 2009
Avant l'orage
Un jour de Novembre
Une route du Nord
Non loin des Flandres
Le ciel lourd et gorgé
Menace de craquer
Bientôt la pluie. La lumière retombe.
Dehors, le monde. Et nous ici, en échappée.
Tes paupières lourdes, comme ce ciel là.
Comme la terre s'ouvre. Chaude et béante. Et sur le bord me voici qui tangue.
Vertige.
dimanche 29 novembre 2009
samedi 28 novembre 2009
vendredi 27 novembre 2009
recréer le monde
jeudi 26 novembre 2009
L'infini
"Dis moi quel est ton infini, je saurai le sens de ton univers,
est ce l'infini de la mer ou du ciel, est-ce l'infini de la terre profonde (...)?"
G.Bachelard
mercredi 25 novembre 2009
de marbre
mardi 24 novembre 2009
lundi 23 novembre 2009
A Quai
dimanche 22 novembre 2009
samedi 21 novembre 2009
to play or not to play
" If you're going to play, play like it's the last time"Keith Jarret, "Paris/London, Testament.
vendredi 20 novembre 2009
Ciels d'orage
jeudi 19 novembre 2009
mardi 17 novembre 2009
la mer, la vie
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle
Léo Ferré, La mémoire et la mer.
lundi 16 novembre 2009
le grand bain
samedi 14 novembre 2009
mecs
vendredi 13 novembre 2009
jeudi 12 novembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
mardi 10 novembre 2009
une histoire de voix
"C'est à cela que ressemble, Tereza le sait, l'instant où naît l'amour : la femme ne résiste pas à la voix qui appelle son âme épouvantée; l'homme ne résiste pas à la femme dont l'âme devient attentive à sa voix."
M.Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être.
lundi 9 novembre 2009
dimanche 8 novembre 2009
Falaises
vendredi 6 novembre 2009
Es muss sein
M.Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être.
jeudi 5 novembre 2009
mercredi 4 novembre 2009
Photographie et Poésie
http://www.sylvainevaucher.com/index.html
de ma part...
les jeux de l'amour et de la narration
mardi 3 novembre 2009
remember
lundi 2 novembre 2009
dimanche 1 novembre 2009
Des métaphores
"Thomas ne savait pas, alors, que les métaphores sont une chose dangereuse.
On ne badine pas avec les métaphores. L'amour peut naître d'une seule métaphore."
M.Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être.